ici NadirShort !!!

Illustration
Fini l'aérogare, on a senti le choc. Paris c'est un souffle barbare, un remous hard-rock. Fini l'aérogare, avec l'Adidas Arena, on a changé d'époque. Come on, ça démarre sur les starting-blocks pour l'analyse d'une lourde défaite du Limoges CSP 101-77 au Paris Basket.

le jazz et la java de Paris Bonn


Avec la blessure d'Udanoh, gare, gare, gare Kratzer c'est du mastoc. Ward aussi c'est pas du Ronsard c'est de l'amerloc. Sera-ce la bagarre avec une défense tout terrain étouffante ? Lang répond OK, j'suis ad hoc ! En présence de Lionel Jospin en tribune, le système "Solférino" tout à gauche de la défense des parisiens est efficace. Nikolic et Goins nous gratifie de tirs primés. L'incapacité de Chassang à attaquer le cercle ou même prendre des rebonds est rédhibitoire. Ward obtient un and-one sur une énième seconde chance et clôture ce quart à 25-19.
Le second acte commence par une balle perdue de Chassang et un and-one de l'inévitable Ward. Malgré un temps mort de notre Juan Marco Del Prado national, les parisiens sont euphoriques comme l'était Frédéric Mitterrand à l'inauguration d'un Jouet Club à Bangkok. Notre pivot attaque enfin le cercle à la treizième minute. Appleby, sous l'effet Jospin, est enfin socialiste et transmet deux caviars à Lang. Hifi sort à nouveau le gros cigare et shoot depuis le parking où c'est en or les pares-chocs. On traine trop dans l'aérogare de nos replis défensifs. On est entrain de sentir le choc ! On accumule les balles perdues et les rebonds oubliés. Après une faute stupide de McGusty qui donne trois lancers à Ngouama au buzzer, il faut rentrer dare-dare dans la ligne de coke pour oublier cette mi-temps à 63-38 mais surtout les 24 rebonds à 9.

how to lose


Abasourdis par le choc des 20 premières minutes, on espère un nouveau départ solide comme un roc. Le kop parisien entonne un "Limoges en ProB". On ne saurait trop leur dire que sans une pluie d'dollars, ils joueraient encore dans l'aérogare. Sur le parquet, les limougeauds sont en galère face à la zone locale. Comme un symbole, Chassang, pourtant pour une fois en mismatch, ressort la gonfle. "Thierry", comme l'appelle affectueusement son coach, Appleby est le seul a être agressif vers le cercle. Nicolas Lang ramène à -22. Sentant notre souffle chaud sur sa nuque, le frileux finlandais Lisalo prend un temps mort. C'est vrai on sait jamais sur un malentendu... Herrara ou Ferrara, on ne sait plus trop au final, nous défonce et revoilà l'écart qui se creuse. Dupraz ne trouve pas la solution. Encore faut-il qu'il cherche. Comme si nous n'avions pas bu le calice jusqu'à la lie, voici TJ Short et Hifi superstar, ici NadirShort. Ils sont gonflés à bloc. Le français c'est l'enfance de l'art et Short est chaud comme un oeuf à la coque. 83-55 après 30 minutes et croyez-moi c'est long.


Pour terminer son œuvre Paris comme en 40 a la tête à Londres et lève le pied. Avec moins de lascar, au détour d'un block, Chassang empile enfin les paniers. Mais sans crier gare, Dupraz passe en zone. Hifi rigole et lui découpe le lard façon jambon d'York. Malgré l'étau qui se desserre, les cerclistes ne "move pas assez the ball" comme l'a demandé leur coach dans un dernier temps-mort sentant bon le test TOEIC à -100. Nikolic fait ses stats, Ugolin et McGusty sont apathiques. Gauthier Denis clôture la marque et ce match avec un terrible 101-77 . 40 minutes, douches non comprises, c'est long croyez moi ! Il n'y pas eu photo à la Chapelle !

ah tu verras tu verras


Après ce ko technique parisien, quel avenir pour notre Limoges CSP ? Pour nous tout recommencera la semaine prochaine avec la réception de Chalon sur Saône. Tu verras tu les supporteras, l'amour c'est fait pour ça. Dans les bureaux en revanche, on espère qu'il ne fera plus le con et qu'il apprendra sa leçon sur le bout de ses doigts pour un second passage auprès de la DNCG et la LNB car à ce rythme on aura plus de maison avec les tuiles bleues...
Ah tu verras tu verras tout recommencera !

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