nuit pas trop magique à l'ékinox

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Okay, il n'y avait rien à faire. Okay, dans cette ville étrangère. Okay, Demonte Harper était trop solitaire. Okay, depuis quatre matchs nous avons l'cœur à l'envers. Okay, tout ça n'était qu'un jeu. Okay, on jouait avec le feu. Okay, en décembre on s'est pris au sérieux. Okay, Legname a pu en rire au fond des yeux. Cette nuit à Bourg en Bresse ne fut pas magique avec une nouvelle défaite 79-66. Analyse

solstice d'été puis solstice d'hiver

La soirée bressane démarre en fanfare avec l'annonce à 30 minutes du match du forfait de Christian Jalod Massinburg. En conséquence, Cancielleri démarre avec son cinq habituel Crusol, Harper, Lang, Invernizzi, Paumier. On voit un énorme dunk de Paumier après avoir enrhumé Pelos. Le pivot cubain qui semble être la priorité des premiers systèmes. Limoges réalise un stop défensif, notre marque de fabrique et sans qui nous serions si loin de tout sans ce garde-fou. La JLB marque grâce à deux tirs primés malgré la zone cercliste. Harper est agressif vers le cercle. Les verts ont une grosse présence au rebond offensif et les bressans ne sont plus aussi adroits et tombent vite dans la pénalité ce qui permet aux limougeauds de tirer quelques lancers francs, on dirait un épisode de "Vie ma vie de Nick Johnson". Un shoot combo Hallelujah - "la chatte à Nobel" d'Invernizzi, sans trop y croire, au buzzer à trois points clôture ce premier acte 20-10. Est-ce que viendra l'été ?.

On démarre le second acte par un nouveau stop défensif. On est pas là pour jouer du violon. Horace Spencer est maladroit, mais prend le relais de Paumier au rebond offensif. Beaucoup de fautes sont sifflés contre Bourg. Alors ça fait quoi d'être dans la peau des limougeauds ? C'est chiant n'est-ce pas ? Visiblement Laurent Legname n'a pas envie que cette histoire tourne à l'amour et il prend une faute technique. Il s'en suit l'instant "la bagarre" avec un Axel Julien qui visiblement souhaite quelques conseils pour un futur road trip en Lettonie. Au passage les arbitres annuleront une faute antisportive sifflée contre Jakovics mais rassurez vous ils compenseront par la suite en faveur des burgiens. Ndoye est bien trouvé en "back door" dans la raquette par Spencer mais malgré tout c'est brouillon et Cancielleri demande un temps-mort. Bourg repasse devant après un 14-3 en six minutes. Harper trouve enfin la mire de loin bien trouvé, mais sans doute par chance, par Crusol. Jakovics se signale avec un gros shoot en fin de possession qui redonne un peu d'allant. Dommage d'avoir été laxiste sur Maxime Roos au buzzer ce qui permet à la JLB de mener 34-31 à la mi-temps. On est de retour en hiver. .

éclipse totale à l'ékinox

21h08, les commentateurs de LNB-TV comprennent enfin que Massinburg est blessé. Limoges semble abandonner la zone pour passer en défense individuelle. On cherche Grismay Paumier au poste mais sans réussite. Tim Crusol réussit un shoot de loin mais ce sera la seule éclaircie dans une belle séance de tir aux pigeons qui est finalement stoppée par Harper. Cela contraste avec le réalisme des burgiens pour qui ce n'est pas une nuit de hasard. Spencer nous fait un passage "Shaqtin a fool". 53-40 à la 29e minute, on s'est tourné le dos. 58-42 en faveur de Bourg à la fin du 3e quart-temps. L'image d'un Sulaimon agressif pour ajouter deux points en lay-up au buzzer est saisissante.
Le dernier acte démarre de manière catastrophique et Sulaimon régale l'Ekinox d'un dunk rageur, -20 au tableau d'affichage. Rasheed c'est vraiment un rockeur de diamant. Spencer nous régale lui avec un nouveau 0/2 aux lancers. Horace c'est vraiment un croqueur de maman. C'est toujours aussi poussif offensivement et il faut toute la hargne de Lang pour obtenir des lancers. Les hommes de Cancielleri semblent également éreintés physiquement (un peu comme moi après le premier footing post repas de Noël...). On est entrain d'assister à une éclipse totale. Ndoye essaie de limiter la casse avec sept points pour lui dans ce quart temps. J'essaie toujours de comprendre pourquoi Jakovics est sifflé comme un vulgaire béarnais par le public bressan mais je ne trouve pas la réponse. Le alley-oop de Courby au buzzer final symbolise parfaitement ce match qui se termine sur le score de 79-66 entre une JLB tonique et un CSP toxique.

à quand une nuit magique ?

Okay, la semaine prochaine, c'est une histoire de Pau. Okay, on repart à zéro. Okay, si on gagne le Classico, on oublie aussitôt. Okay, n'oublions pas que depuis un mois on s'est tourné le dos. Tout ce que l'on demande c'est une nuit magique. Une histoire d'humour qui tourne à l'amour. Quand viendra le jour de cette nuit magique ? On perd la mémoire au fond d'un regard de ces histoires d'un soir...

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