Le Cercle Saint P...hénix

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Comme cet oiseau brûlé qui renaît de ses cendres. Comme cet oiseau sacré ressemble à s'y méprendre à ta vie, à ton sort. Depuis le temps qu'on crie ta mort. Tu as réussi, notre CSP à retrouver le chemin de la victoire en dominant le SLUC Nancy de six unités 82-76 et par la même occasion te relancer sur la route cahoteuse des playoffs. Analyse...enfin presque !

la confiance toujours en cendres


En arrivant dans les travées de la cathédrale, nous avons la mauvaise surprise de voir, en plus de Desi Rodriguez, Matthieu Wojciechowski en survêtement car souffrant d'une béquille. Massimo Cancellieri entame donc ce match avec un cinq composé de Jones, Graves (profitant du départ d'Hawkins), Lang, Miller et Yeguete. Une fois n'est plus coutume, le Limoges CSP démarre correctement cette rencontre en prenant les devants grâce notamment au duo Jones-Graves bien inspiré. 9-4 pour les locaux. Sylvain Lautié, le Gérard Larcher de l'est, bouffe un temps-mort. On se fait un péril de Mason III qui allonge au buzzer. En revanche c'est le frère de Scott qui est sur le parquet. Dépourvu de véritable poste 4, ce n'est pas pour nous déplaire. Klassen, à 6m75, prend le relais au concours des lutins blancs et verts. 22-17 pour le CSP à l'issue du premier acte.
En début de deuxième acte, le CSP tente maintenir un certain rythme à l'image de cette interception d'Ugolin qui envoie Graves au dunk. Mais à l'image des deux dunks "so Shaqtin' a fool" de Kyzlink puis Ugolin, comme cet oiseau maudit, par ceux qui disparaissent, sa tête est mise à prix, chaque année dans la presse et ta vie et ton sort défient tous ceux qui crient ta mort avec en prime la troisième faute de Yeguete. Le ranger du risque Walker égalise à la 18e minute 33-33. Nous assistons enfin à des vrais pick and roll décisifs grâce au duo Klassen-Kadji. En revanche l'écart des fautes, 10 à 5 en défaveur du CSP, commence à nous plomber. Sans être flamboyant le SLUC mène 39-38 à la mi-temps.

bryce l'oiseau de feu


Après la pause syndicale, Lang débloque son compteur (2 points selon la police mais 10 points en ressenti selon la CGT). Nous retrouvons le Cercle Saint Pierre rigoureux défensivement. Mais tout a un prix et les postiers sanctionnent tour à tour Miller puis Ugolin de leur troisième faute et Yeguete de sa quatrième. Beaublanc sort de son arrêt cardiaque grâce à cette nécessaire piqûre d'adrénaline arbitrale. Les nancéens n'arrivent pas à tuer Kenny Kadji dans la raquette. Klassen se signale à nouveau à longue distance. Tabernacle, il est un peu fou-fou ce canadien mais il a tout pour plaire à Beaublanc, pas envie qu'il revienne à Montréal. Ugolin avec plein de gnaque convertit un énième rebond offensif. Nancy n'existe que grâce à nos balles perdues et au jeu des lancers francs. Limoges mène 56-55 à la fin du troisième quart.
Le dernier acte tourne à un duel Jones contre Walker. Mais à ce jeu, notre Bryce national, comme cet oiseau porteur du sang de tous les hommes, comme lui tu as le cœur offert à ceux qui donnent. Et sa vie et son sort font un torrent de l'eau qui dort dans le Palais des Sports. L'écart grimpe à +10 grâce à nos stop défensifs. Gombauld, adepte des lancers francs plein de neige, et Walker maintiennent les lorrains en vie mais Klassen puis enfin le Kaizer Lang joue les canonniers derrière l'arc. Miller et Kyzlink finissent de refermer le couvercle. Victoire du Limoges CSP 82-76.
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bien mal acquis ne profite jamais


Ce succès qui brise la mauvaise spirale dans laquelle tu étais cher Cercle Saint Pierre, c'est aussi le second de ta semaine. Mercredi dernier, la justice faisait taire les relents de misogynie crasseuse à l'encontre de Céline Forte en condamnant Youri Verieras, actuel Directeur Général du SLUC, à verser la modique somme de 362 000€. Outre les fautes de gestion reconnues, le grand public comprend enfin que toi CSP tu as vécu sous le chant de la cigale pendant dix-huit mois. Solitaire et sans âme, tu n'aurais pas vécu sans l'amour de cette femme. Et ta vie et ton sort seront pour elle jusqu'à ta mort. En tout cas quand tu joues comme ce soir, avec tes tripes et vaillance, à la vie, à la mort, nous serons là, nous les supporters derrière toi, jusqu'à notre mort.

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