Fatals picards pour le CSP !

Le samedi 14 décembre 2024 21:52 par YEBush_84

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Dans une rencontre où il a mené par onze points d'avance dans le troisième quart temps, le Limoges CSP, fidèle à lui même, a réussi l'exploit de prolonger sa vulnérabilité hors Limousin. Analyse d'une nouvelle défaite 72-67 face à un Saint Quentin Basket-Ball loin d'être une bête de Somme chez lui.

le CSP ne perd pas le nord


Preuve de sa grande ingéniosité, le staff cercliste, pour faire face à l'intensité mise d'entrée de jeu par les hommes de Julien Mahé, aligne son cinq habituel Boum-Beaufort-Lang-Baptiste-Chassang. Le duo d'intérieurs français se montre actif, pour une fois, au rebond et l'on voit notre Kenny tuer la défense locale d'un dunk après une passe de quaterback de Joe Nicolas Montana. Celui-là même qui quelques instants plus tôt avait été obligé de prendre ses responsabilités à 6m75, confronté au menu spécial qui lui est concocté. Jean Marc Dupraz a alors la merveilleuse idée de proposer, face à Enzo Goudou-S, un genre de zone press qui aura pour conséquence un 3/4 à longue distance et onze points de l'ancien choletais. Avec une belle rotation aboutissant à n'avoir que Bluiett comme seul scoreur, les limousins encaissent un 8-0 sans broncher. 20-15 pour le SQBB après 10 minutes.
Malgré les longs voyages en bus propices à la méditation, le staff du CSP reste sans solution face à la multiplication des "spanish pick and roll" menés par Traoré, marque de fabrique de leur coach. Faute d'une véritable implication défensive, Limoges s'en remet au talent de sniper de Bluiett. Visiblement la mutualisation de Beaublanc avec le Limoges Handball n'a pas que des conséquences sur les conditions d'entraînement puisque Jean Marc Dupraz semble avoir emprunté par mégarde la plaquette d'Alberto Entrerrios avec des systèmes tournant autour des 6m75. Le retour de Beaufort coïncide avec un regain défensif. Baptiste dunk pour égaliser 31-31. Chassang donne même l'avantage au sien. Mahé prend alors un temps mort pour incendier ses "belles demoiselles". Souley Boum en délicatesse avec son shoot est relayé par Chassang et Saint Baptiste en mode "alléluia" au buzzer avec la planche. Après un panier tout en puissance de Diarra, le Limoges CSP rentre aux vestiaires avec un avantage 41-36.

giovan m'a tué(r)


Les protégés de Saint Pierre redémarrent tambour battant et le SQBB joue comme des trompettistes (que je rêve d'écarteler avec cet insupportable fond sonore permanent). Boum se signale enfin à cinq mètres et donne un avantage de +11. On s'détache et Saint Quentin s'abandonne, Mahé prend un nouveau temps-mort. Olejnickald Olejnack oh et puis merde, le pivot polonais sort le scoring picard du congélateur grâce à deux lancers francs. Avec deux pertes de balle consécutives de Beaufort et le jeune blockbuster du basket français Nolan qui réalise son drive vers le cercle à la perfection, Saint Quentin recolle 47-45, le bas de Limoges se file dans l'Aisne. Après un tir primé d'Oniangue, les locaux valident un 13-0, série en cours, avec une salle Pierre Ratte qui se dilate de fureur. Visiblement Dupraz n'a pas envie de titiller la loi de Murphy et reste les bras ballants. Beaufort réussit un joli flotteur à zéro degré, 51-50 pour le SQBB à la fin de troisième quart-temps.
On repart pour dix minutes de bonheur en plus avec enfin une décision arbitrale litigieuse en notre faveur. Thomas Bissuel montre le poing de la faute offensive à Pfister. Le CSP réussit enfin un stop défensif. C'est le moment choisi par Robinson, c'est Jérôme son prénom, pour dire à ses coéquipiers : "kiss me as you love me fermez les yeux écoutez-moi". Boum faisant pschitt, c'est Trevon Bluiett qui s'y colle pour maintenir nos verts dans l'espoir. Sur son banc Julien Mahé est complétement dingue dingue dingue après un nouveau stop de ses protégés. Robinson part à l'abordage du cercle et donne +4 à son équipe. Lang réapparaît par miracle et maintient le suspense. Après une perte de balle idiote de Diarra dans le money time, Olegmi...le pivot polonais donne cinq points d'avance aux picards. Boum torpille et nous fait hurler "alors peut-être". Il reste 31 secondes à jouer. Le CSP défend bien et repousse Oniangue à 8 mètres qui balance un shoot plein de neige. Il tape le panneau et tombe dans le cercle. La messe est dite lorsqu'en plein temps mort, -5 et 10 secondes à jouer, Jean Marc Dupraz hurle "we play ze goal average". Le Cercle Saint Pierre s'incline une nouvelle fois loin de ses bases 72-67...


Comme un malheur n'arrive jamais seul, en plus d'un béarnais à Matignon, dans le même temps Chalon gagne à Dijon. Le père Noël est vraiment une ordure. Vivement l'épiphanie et la galette tiens...

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