CRUELLEMANS PRéVISIBLE

Illustration

Le CSP, sans collectif, s'incline fort logiquement (60-66) ) face au Mans. Après avoir fait illusion en première période, les cerclistes ont déjoué en attaque et ont défendu trop mollement. L'absence d'écrans, le naufrage de joueurs tels Hawkins ou Lang ont montré les limites de ce CSP en ce début de saison. Peu de consolations, peut-être Wes Clark ? Au boulot ! Une FORTE réaction est attendue en Béarn ce dimanche.

Le CSP se devait de montrer un tout autre visage que celui aperçu en Lorraine ce samedi. pour espérer l'emporter ce mardi. Beaublanc devait permettre de compenser les carences constatées samedi. Eh, ça ne s'est pas passé tout à fait comme ça.

LE CSP SANS SOLUTIONS OFFENSIVES S'INCLINE FORT LOGIQUEMENT (60-66)

LE CSP RESTE DANS LE MATCH EN CETTE PREMIèRE MI-TEMPS ( 30 -33 )

Les deux équipes se rendent coup pou coup au premier quart-temps où le CSP termine celui-ci d'une courte tête (18-16). Les cerclistes, tout en restant dans le match, ne montrent pas de jeu collectif. Yegete pose le ballon dans le cercle permettant à Limoges de mener de trois points (30-27). Satisfaction de courte durée. Le Mans termine par un six-zéro. La prestation de l'équipe ressemble peu ou prou à celle de samedi dernier.

LE MANS CONTRÔLE LE MATCH SANS FORCER (62 -69 )

L'absence de fluidité et d'adresse en attaque entrevue en cette fin de première mi-temps se poursuivra lors des deux derniers quart-temps. Les Manceaux se détachent (39-35). Lang est en échec aux tirs. A 37-46, le CSP marque le pas même s'il revient au score (47-50), par une défense individuelle d'une bonne intensité. Sur une séquence offensive, Rodriguez remonte la balle et s'empale sur la défense mancelle. Symbole de ce "garbage game". La fin du troisième quart-temps laisse les cerclistes à six longueurs.
Le dernier quart-temps va confirmer la pauvreté du jeu collectif,des locaux et son corrolaire que sont les initiatives individuelles de certains joueurs, essentiellement Hawkins, sans inspiration et sans réussite. Pas de réaction des notres en fin de partie. Game is over.

Analyse de la rencontre

Personne ne s'attendait à un collectif hyper léché, ni à des systèmes parfaitement aboutis, mais plutôt a un basket de combattants. On n'a pas vu de réacton significative.
Impuissant face à son équipe en perdition, Massimo est rentré plusieurs fois physiquement sur le parquet alors que le match se déroulait.

Des points positifs ont pourtant été constatés : la bataille du rebond s'est conclue par une parité statistique ; belle réussite aux lancers-francs (13/14).
La défaite s'explique essentiellement par un manque d'intensité défensive et surtout par l'absence de systèmes, de balles qui circulent, celles-ci étant confisquées par des sauveurs autoproclamés.

Comme notre niveau de jeu ne s'améliorera pas dimanche, notre salut reposera sur la faiblesse de l'adversaire ainsi que sur un sursaut version commando !

L'équipe

Les arrières :
Wes Clark,remplaçant numérique de Jones ne m'a pas trop déplu dans ce contexte difficile notamment en raison de sa très récente intégration. Il est probable qu'il se montre de plus en plus à son avantage.
Darrin Govens, a fait de son mieux dans un contexte où il a été très compliqué de faire preuve d'autorité dans l'application des systèmes avec notamment un Hawkins qui part au cercle le ballon (presque) sous le bras tel Walter Spangerro, s'enferrant dans la défense adverse.
Jayvon Graves a réalisé un match du même tonneau que les deux arrières précités.

Les artilleurs de profession : Javontae Hawkins, Nicolas Lang ont complètement raté leur match. Hawkins, toujours Hawkins, par un excès d"individualisme proche de la faute professionnelle. Je drive, je me fais contrer. Et comme ça ne suffisait pas, je recommence.
Le second, en non confiance, a complètement raté son match, notamment en non réussite sur des shoots ouverts.

Les ailiers forts :
Desi Rodriguez, Mathieu Wojciechovski
Le premier a été le limougeaud le plus en vu, en montrant quelques actions intéressantes. Le second a réalisé une partie passable tels les copains.

Le poste cinq : critiqués au premier match, Wielfried Yeguete et Gavin Schilling étaient attendus à beaublanc. Le premier n'a pas pu apporter ce pourquoi il a été recruté, soit son abattage défensif. Sa remise à niveau va logiquement prendre du temps. Le second, dans ce contexte, a réalisé plutôt un match intéressant, présent au rebond (9), en participant à la marque même s'il a fait preuve de maladresses en dessous du cercle.


Un dimanche dans les Pyrénées pour se faire pardonner

Après cette décevante défaite, déplacement chez les miraculés de Pau, nouveau lieu de miracles après Lourdes.
Le CSP rencontrera nos meilleurs ennemis pour un match de rachat dans le cadre d'un classico programmé tôt dans la saison.
S'il est normal d'être déçu, il est extravagant d'imaginer le pire comme l'écrivent ce soir certains ici et ailleurs.

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