Voici les clés de notre malheur

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Qui dit match à l'extérieur depuis bientôt onze mois, dit revers. Voici donc les clés pour le cas où vous changeriez d'avis car ce qui va suivre pourrait vous faire perdre la santé, vos amours et sombrer dans la folie. Avec cette défaite 110-90 au Rhénus, on va tenir nos rêves au chaud et le champagne au froid car malgré tout ce CSP on l'aime. Et pour le coup on oubliera le vieux record de Nicolas.

la ballade des alsaciens heureux


En démarrant avec un cinq Beaufort Lang Bluiett Baptiste Chassang, Dupraz se dit qu'il a les clés. Avec des shoots très courts et la deuxième faute de Chassang en trois minutes, on perd les clés sur le pont des soupirs. Celles de Bluiett et Lang sont en or et à 6m75 ça peut servir. Laurent Vila lui de son côté ne s'en fait pas, il a Dessert qui enrhume Diarra sur chaque pick and roll et on est souvent perdant. Vitali Chikoko clôture le premier quart 26-19. C'est le Vila-Ball comme on l'aime. Les alsaciens et leur pseudo musicien, eux sont content.
L'accès au cercle limougeaud ressemble à l'A20 un samedi de juillet. Tel des agents de la DIRCO, nos protégés semblent dépassés car même Jean Baptiste Maille arrive à marquer. 32-22 pour la SIG à la 13e minute. En bon cantonnier, Jean Marc reste tranquille sur son banc. Un 5-0 de Lang et Bluiett est coupé par Vila. Ce duo c'est ici les clés de notre bonheur, ils n'attendent plus que ça. Rappelles en toi si par malheur la raquette ne s'ouvrait pas. Chassang on ne sait pas toujours où le trouver et il ne bouge pas, il fera même sa troisièèèèèème. Mais on oublie pas le vieux record de Nicolas. Artis, libéré de ses tâches défensives sur Lang, donne le record d'écart du match à 41-30. Les lancers francs reste encore une fois un exercice bien pénible à l'image d'un 0/2 pour Baptiste. Maxhuni ne fait pas la fine bouche et permet à la SIG de mener 51-36 à la mi-temps.

des gentils dauphins tristes


Le troisième acte démarre par une farandole de Dessert et c'est la crise de diabète pour les limougeauds. Le match est rythmé non pas par l'ambiance du Rhénus mais plutôt par les coups de sifflet des arbitres. 30 fautes en à peine 27 minutes ça fait beaucoup non ? Alexandre Chassang en profite pour nous gratifier de sa quatrième. Osborne est testé au poste de pivot. Les yeux remplis d'émotion nous assistons à la première vraie défense agressive qui se conclut par un dunk de Guissé. Avec un and-one de Maille ça pique toujours autant pour le CSP qui est mené 73-58 par la SIG après 30 minutes.

C'est un Osborne à la limite de l'offensive qui enfin se montre sous un jour meilleur vers le cercle. Les arbitres prennent de l'avance sur les fêtes et continuent de décorer leur tableau d'affichage en sapin de Noël. Côté Limoges, on a les boules car rien ne va défensivement. Bluiett se montre à trois points. Voici peut-être la clé de notre bonheur, il n'attend plus que ça. Guissé s'envole, on sait toujours où le trouver quand Dupraz ne le "bench" pas. En défense on se remet à avoir la fleeeeeemme. Avec le trio Fitts-Artis et surtout Maxhuni auteur d'un 5/7 longue distance, Strasbourg s'envole. De son côté Dupraz ne propose toujours rien. Pour preuve Dessert commet sa première faute à la 35e minute. On en oublierait presque le vieux record de Nicolas. Dessert fera le sien en carrière avec 25 points. Bien malgré elle, la défense limousine en moins solide qu'en 53 face aux alsaciens. La barre des 100 points est dépassée et le Limoges CSP s'incline finalement 110-90

si j'étais président


Si j'étais président du club cercliste, je ferais tout pour que mes fans n'aient jamais plus de pensée triste. Je nommerai bien sûr d'urgence un autre coach que ce clown triste. Recruter un meneur US dans le futur me semble une évidence. Cela nous rendrait bien service même si on sait qu'on ne veut pas de trou aux finances. Un nouveau Zorro pour se faire justice et pour que Beaublanc danse. Est-ce que tu serais content, si j'étais président ? La la la la la la la...

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