CALVAIRE à Beaublanc UNE SEMAINE AVANT PÂQUES !

Illustration

Le CSP, après avoir été accroché pendant les trois premiers quart-temps, cède, malmené par Pau (80-86) . Quoi dire ? Pas grand chose. Limoges perd la rencontre et un peu sa dignité, compromettant de surcroît sa place dans les huit premiers, face à d'excellents béarnais. Que de déception à Beaublanc !
Analyse.

DES PALOIS ULTRA MOTIVés font un casse à beaublanc (80-86)

Les derniers étaient les premiers à beaublanc ce soir. Le CSP a failli dans un match à enjeux : sur le plan comptable, sportif , ignorant pour certains ce qu'est le classico. N'est-ce pas M. Kadji.

LE CSP accroché par les béarnais (28-37)

Limoges domine le premier quart-temps (17-14) même si Pau montre d'entrée qu'il vendra chèrement sa peau. Après un début difficile, le CSP leur inflige un huit zéro donnant l'impression que le CSP prend en main la rencontre et que les béarnais peuvent lâcher. Les locaux mènent de trois points à la fin de la première période.

Le deuième quart-temps ressemble furieusement au premier. Le CSP mène d'un tout petit point à la pause (38-37) . Beaublanc a conscience que la soirée ne sera pas de tout repos. Mathieu rentre un shoot compliqué. C'est au tour de Klassen de réussir un tir primé. Les visiteurs prennent la tête de la rencontre à 23-22. Ugolin essaie de mettre un peu d'ordre à la maison. And one de Rodriguez qui à ce moment là de la rencontre, est à son avantage. Yeguete se montre actif, réussissant notamment à chiper la balle à Stockton. Bis repetita de Klassen. En face, Oniangue, déjà, maintient les siens à flot.

LENTE DESCENTE AUX ENFERS (81-89)

Oniangue par un tir primé donne le on (43-43). Lang n'y est pas encore. L'arbitrage est contestable (notamment faute sifflée sur Jones) et contestée par beaublanc. Le match devient irrespirable. Oniangue et Chikoko prennent les clefs du camion. Le CSP mène de 4 points à moins de quatre minutes de ce dernier quart-temps (53-49) . Coupure de courant à moins de deux minutes de la période. Cummings permet de donner 6 points d'avance aux siens avec un arbitrage en faveur des visiteurs (58-63). .

Le CSP termine la rencontre dans un état de torpeur en dépit des fulgurances de Nicolas Lang (bien seul), qui a donné le change aux artilleurs adverses (81-89). Cette fin de match est un enfer dans un Beaublanc abasourdi. Yeguete prend sa quatrième faute. Kadji est incapable de le suppléer face à Chichoko. Pas d'efficacité offensive collective. La cause semble entendue. Les fautes se succèdent avec leurs corollaires de lancers-francs. Lang fait revenir le CSP à moins deux (71-73) à cinq minutes du coup de sifflet final. Le reste n'est qu'une lente agonie. Yeguete fait sa cinquième faute. Le CSP boit le madiran jusqu'à la lie. Défaite qui fait mal, d'autant que certains joueurs apparemment n'avaient jamais entendu parler du classico ou s'en cognaient ostensiblement.

WHAT A SHAME!

Suffisance, délitement et manque d'implication.

Une analyse à chaud conduit à vouer aux gémonies l'ensemble des acteurs de ce soir. Même avec du recul, difficile de faire preuve de mansuétude avec le coach et les joueurs.
Rendons nous à l'évidence : le CSP timoré (ayant tenté de rendre coup sur coup avant de sombrer), n'était pas prêt au combat face à une équipe qui jouait le couteau entre les dents.

UN CSP DéSEMPARé

Les locaux se sont rettrouvés sans solution à partir du moment où les visiteurs notamment par Oniangue et Chokoko ont élevé leur niveau de jeu. L'arbitrage nous a été peu favorable, notamment dans un contexte où les deux équipes étaient aux coude à coude, même si ça ne constitue en rien une cause de nos déboires.
Le CSP qui dans les deux tiers de la rencontre a répondu présent, a tout d'un coup lâché prise. Pas de collectif suffisant permettant de répondre au défi du soir.

A cela s'ajoutent des faillites individuelles, notamment au poste 5 où l'excellent Yeguete tant au plan offensif que défensif n'avait qu'un intérieur fantôme pour le suppléer. Kadji ne pouvait répondre au défi physique et technique de Chikoko. Quant aux carences de Jones, elles ont été criantes ce soir. Les autres protagonistes étaient soit dans un mauvais soir (Rodriguez) ou peu impactant.

Des satisfactions quand même : Yeguete et Nicolas ont su répondre à l'enjeu ainsi que Kyzlink et Klassen, sous utilisés par le coach. Mention spéciale pour Mathieu qui a montré de très belles choses, notamment en première période.

Notons aussi les excellents commentaires de Fred Weis malheureusement encombré d'un amuseur public (blague niveau chevaliers du fiel pas plus) qui a du trouver une carte professionnelle et qui fait de ses observations peu pertinentes et de sa mauvaise foi un art. Fascinant.

DéFAITE COMPROMETTANT FORTEMENT LE TOP HUIT

Il est évident que le CSP a perdu gros, très gros ce soir sur le plan comptable. Difficile de se relever d'une telle d&faite. Il va le falloir pourtant. Cette semaine, ça risque de tanguer fort.

SE RACHETER à BERCY !

Pas le choix. Vraiment pas le choix. Paris n'est pas en grande forme non plus. C'est le moins que l'on puisse écrire. Club, à l'ambition assumée, au budget confortable, le Paris basket est englué dans la deuxième partie du tableau. Les joueurs y sont référencés, les dirigeants s'efforcent d'attirer le chaland. mais quand ça veut pas, ça veut pas. Je les ai vu jouer, et ben, c'est pas jojo. Pff !

Le match aller était déjà celui de la peur, celui-ci revêt des caractéristiques identiques. Bercy risque de sonner bien creux. Les expats vont devoir se faire violence afin d' avoir envie de se rendre à l'Arena. Beaublanc.com y sera.
Gueule de bois garantie ce dimanche matin avec requiem en musique de fond ou écoute des chansons les plus sombres d'Elisabeth Wooldrige Grant.

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